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Le Figaro
3 days ago
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L'eau de la Méditerranée pourrait atteindre les 30°C cette semaine : un record depuis la canicule de 2003
Selon la Chaîne Météo, les fortes températures de ces prochains jours pourraient faire grimper le mercure à la surface de l'eau, en particulier en Corse et le long de la Côte d'Azur. Une chaleur hors du commun, jusque dans l'eau. Un deuxième épisode de canicule attend les Français cette semaine, avec 12 départements classés en alerte rouge dès ce lundi 11 août. Les fortes températures devraient ensuite s'amplifier et s'étendre à travers le pays, au moins jusqu'à mercredi. De quoi réchauffer fortement la terre, mais aussi la mer. Selon la Chaîne Météo*, la Méditerranée pourrait atteindre jusqu'à 30°C à la fin de la semaine. Une température du «niveau d'août 2003», précisent les prévisionnistes. Dans une carte partagée sur ses réseaux sociaux, la Chaîne Météo indique ainsi que dès ce mercredi 13 août, 28 à 29°C pourraient être enregistrés dans l'eau, aux abords de Saint-Tropez, Cannes ou encore Nice. Idem en Corse, sur toute la côte est, de Bastia à Bonifacio. Publicité Une hausse des températures en raison de l'absence du vent «Avec l'arrêt du vent, la température de la Méditerranée repart à la hausse», expliquent les météorologues. En juin dernier déjà, lors de la première canicule de l'été, la Méditerranée s'était déjà largement réchauffée. La température moyenne de surface de cette mer fermée avait atteint 23,86°C, battant son précédent record de juin 2022 (23,72°C), selon Mercator Océan International, opérateur du service Copernicus Marine de l'Union européenne. Un épisode qui n'avait toutefois pas duré. Fin juillet, les températures avaient même drastiquement chuté, passant de 27 à 15°C. Une eau plus froide que celle de la Manche, due au phénomène d'upwelling . Celui-ci s'explique par le retour du Mistral et de la Tramontane, qui soufflent de la terre vers la mer, repoussant ainsi au large l'eau chauffée par le soleil qui stagne en surface. «La nature ayant horreur du vide, l'eau de surface se trouve alors remplacée par celle, plus froide, située en profondeur. Plus l'endroit est profond, plus l'eau qui remonte est froide, les rayons du soleil étant absorbés par les couches supérieures», explique la Chaîne Météo. *La Chaîne Météo est une propriété du groupe Le Figaro.

Le Figaro
7 days ago
- Politics
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Espagne : au moins 1000 décès attribuables à la canicule en juillet
Les fortes températures ayant touché l'Espagne au cours du mois de juillet ont tué plus de 1000 personnes, ce qui constitue une hausse de 57% par rapport à juillet 2024. Plus de mille décès en Espagne peuvent être attribués à la canicule durant le seul mois de juillet, soit une hausse de plus de 50% par rapport à la même période de 2024, selon des données rassemblées par un institut public. Le nombre exact de 1060 morts représente «57% de plus que l'an passé», a indiqué le ministère espagnol de la Santé sur son compte X, se basant sur les estimations d'un système appelé «MoMo» (Monitoring de la Mortalité). Publicité Cet outil, géré par l'Institut Carlos III, collecte sur une base quotidienne le nombre de décès en Espagne et calcule l'écart de la mortalité par rapport à la mortalité prévisible sur la base des séries historiques enregistrées. Il intègre ensuite les facteurs extérieurs pouvant expliquer cet écart. Parmi ces facteurs figurent notamment les températures rapportées par l'Agence nationale de Météorologie (Aemet). Le système ne peut pas établir de causalité absolue entre les décès enregistrés et les conditions climatiques, mais les chiffres constituent la meilleure estimation du nombre de morts pour lesquels la canicule a pu être le facteur décisif. Le nombre de décès a doublé entre juillet 2024 et juillet 2025 En juillet 2024, le nombre de personnes dont le décès, selon ces critères, pouvait être attribué à la forte chaleur avait été de 674. Il avait augmenté à 1271 le mois suivant. Selon ce système «MoMo», un total de 1180 décès pouvaient être attribués aux vagues de chaleur et à la canicule entre le 16 mai et le 13 juillet, soit une hausse spectaculaire par rapport à la même période de 2024, où le nombre de morts avait été de 70, avait souligné le ministère de la Santé dans un communiqué. «Le ministère de la Santé fait campagne concernant les vagues de canicule et l'importance de se protéger (...) parce que nous considérons que c'est l'un des facteurs de risque qui ont le plus d'impact sur la mortalité dans ce contexte», déclarait mardi la ministre de la Santé, Monica García, dans une interview à la radio nationale (RNE). Le pays a enregistré son mois de juin le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 23,7°C, selon l'Aemet. L'Espagne et le Portugal sont frappés depuis dimanche par une deuxième vague de canicule depuis le début de l'été, qui est appelée à durer jusqu'à au moins la fin de semaine, selon l'Aemet. Selon les experts, le réchauffement climatique explique que les vagues de chaleur et les épisodes de canicule soient à la fois plus fréquents, plus longs et plus intenses.